A partir du moment où l’on considère:
- qu’aérosols et particules ultrafines sont synonymes et désignent la même chose à savoir de la matière solide (ou liquide) en suspension dans l’air ;
- qu’aérosols (ou particules) peuvent interagir entre eux en s’agrégeant, pour former d’autres particules, et que notamment ces aérosols peuvent contenir des virus ;
- que les particules plus grosses peuvent aussi véhiculer les virus (1) ;
- que de plus en plus de données scientifiques confirment que le virus Covid-19 peut se propager sous forme d’aérosol (2) ;
- que les conditions météorologiques et atmosphériques permettant à un pic de pollution de persister (condition anticyclones..) sont communes à tous les aérosols engendrés par chauffage au bois, épandages, trafic routier, incinérateur de déchets.. ;
Nous maintenons qu’il est donc probable qu’une pollution aux particules fines – quelle que soit son origine (combustion, épandages etc..) – peut jouer un rôle sur la propagation virale.
Reste l’interrogation de la viabilité du virus à l’air libre et de la quantité de virus (charge virale) nécessaire pour être infecté.
Néanmoins compte tenu également du fait que la pollution aux particules fines majore le risque d’infections en rendant notre organisme davantage vulnérable à celles-ci, nous en appelons une nouvelle fois au principe de précaution et demandons que toute forme de pollution soit limitée.
Et, conformément aux recommandations de l’académie de médecine et aux dernières études parues dans Nature (3), nous insistons sur l’importance du port du masque pour tous.