Communiqué StrasbourgRespire- étude diesel Epidemiology

Alors que le scandale du DieselGate n’en finit pas de livrer ses dessous obscurs voici que parait une étude majeure qui met une nouvelle fois à mal la technologie diesel. Cette étude parue dans la revue Epidemiology s’est penchée sur l’impact sanitaire de l’interdiction des diesels à Tokyo et le constat est sans appel: Entre 2000-2003 et 2009-2012 la mortalité cardiovasculaire a diminué de 11%, la mortalité par cardiopathies ischémiques de 10%, la mortalité par cancer du poumon de 5% et la mortalité pulmonaire de 22%.

Ce constat médical s’ajoute aux analyses de qualité de l’air qui avaient déjà démontré une baisse significative de la concentration en particules fines 5 ans à peine après la mise en place de l’interdiction.

Cette étude alerte une nouvelle fois la communauté médicale sur les dangers sanitaires de cette motorisation mais apporte une lueur d’espoir en démontrant que ces effets sur la santé sont réversibles et que ces mesures d’interdiction s’accompagnent d’un bénéfice en terme de santé publique.

Il est donc urgent de prendre en France et plus largement en Europe les décisions qui s’imposent en terme de politique de santé publique.

 

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Références de l’étude : journals.lww.com/epidem/Abstract/publishahead/Fine_Particulate_Air_Pollution_from_Diesel.98979.aspx